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12 mars 2019 2 12 /03 /mars /2019 18:25

 

Les années chalet : 1962-2010, les nuits polychromes", c'est le titre d'un livre qui vient de paraître aux éditions Bastian, racontant l'histoire de ce lieu emblématique des nuits strasbourgeoises. Pendant près de 50 ans, le Chalet était la discothèque de l'Est de la France. Retour sur les grands moments de cette discothèque qui servira aussi de décor pour France 3 Alsace...

https://youtu.be/u77K23iiDZM

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20 juillet 2016 3 20 /07 /juillet /2016 19:07
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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 10:44
Des noms à part Quand Strasbourg faisait la fête au Fuchs am Buckel
Descendant direct du pêcheur qui, au début du XIX e siècle, s’installa ici, au bord de l’Ill, André Fuchs désigne la courbe de la rivière censée être à l’origine de la deuxième partie du nom Fuchs am Buckel. En médaillon : une marqueterie représentant la maison, la plus ancienne du secteur, où la famille de Georg Fuchs a ouvert la première auberge d’un lieu-dit devenu célèbre.

Descendant direct du pêcheur qui, au début du XIX e siècle, s’installa ici, au bord de l’Ill, André Fuchs désigne la courbe de la rivière censée être à l’origine de la deuxième partie du nom Fuchs am Buckel. En médaillon : une marqueterie représentant la maison, la plus ancienne du secteur, où la famille de Georg Fuchs a ouvert la première auberge d’un lieu-dit devenu célèbre.

À la Robertsau, les pêcheurs et les canotiers, la friture et les guinguettes, puis les discothèques et la fête à tout va. Puis, plus rien… si ce n’est une histoire qui peine à renaître.

Le « renard » qui a donné son nom au Fuchs am Buckel, lieu-dit fameux du quartier de la Robertsau, a bel et bien bien existé. Et pour en parler, le mieux placé est André… Fuchs. Ce professeur d’histoire à la retraite descend en effet en ligne directe de Georg Fuchs, pêcheur professionnel de Leutesheim, sur la rive droite du Rhin. Décrétant un beau jour du début XIXe siècle qu’il serait décidément plus commode de s’installer côté français, tout aussi poissonneux, pour aller vendre le fruit de son travail au marché de Strasbourg, ce dernier a joué un rôle déterminant dans l’histoire du site.

De fait, ce Fuchs-là ne se contentera pas de reproduire au bord de l’Ill les gestes ancestraux de la tradition familiale. « Comme il connaissait tous les pêcheurs qui s’arrêtaient chez lui, Georg a eu l’idée d’ouvrir la grande pièce de la maison pour en faire une auberge » , raconte André. Et pour être passant, à l’angle de la rivière et du Canal des Français, l’endroit l’est assurément : on y fait une pause le matin, avant d’aller vendre son poisson à la ville, et une autre le soir, en revenant vers les îles du Riedwald.

Gastronomie et musique tzigane

Voilà pour le « Fuchs ». Quant au « Buckel », André tient pour l’explication (il y en a d’autres) voulant que l’Ill, formant là une courbe très prononcée, les pêcheurs ont pris l’habitude, pour ne pas confondre avec un autre Fuchs – un homonyme qui avait ouvert un restaurant un peu en amont –, de se donner rendez-vous chez « le Fuchs am Buckel ».

Une chose entraînant l’autre, l’installation s’étoffe avec étable et écurie, four à pain et hangar qui viennent compléter le décor des barques amarrées là, tandis qu’y sèchent nasses, éperviers et autres filets.

Constatant le succès du petit bistrot, un parent de Jean Fuchs, le fils de Georg, entreprend vers 1850 de construire, juste à côté de la petite auberge, le « Fuchs am Buckel », restaurant-guinguette de plein exercice. Bien vu : l’établissement capte aussitôt l’engouement grandissant des citadins pour le séjour idyllique qu’offre aux beaux jours, à l’orée de la forêt de la Robertsau, l’onde où évoluent bientôt les canotiers endimanchés. Un succès considérable si on en croit la taille de la terrasse et l’émulation suscitée. Au voisinage immédiat de la maison Fuchs s’ouvre, en effet, le restaurant Hummelsburg, devenu Illbourg après avoir un temps, note André Fuchs, « usurpé » le nom du lieu-dit, tandis que de l’autre côté de la route de la Wantzenau s’installe le Hechtelocker, qui deviendra ensuite le Château de la Forêt. Avec leurs fritures et autres matelotes, ce sont des hauts lieux de gastronomie et de réjouissances rythmées à l’occasion par les orchestres tziganes venus de la Krutenau. « Des heures de gloire, où on refusait du monde dans les salles et autres Gaartewirtschafte » , commente notre guide.

Deux guerres plus tard, l’évolution des mœurs éloigne progressivement le souvenir des flonflons et des familles en goguette, qui débarquaient chaque week-end du tram à l’arrêt Sainte-Anne, le plus proche du Fuchs am Buckel.

Tout un peuple de noctambules

Stop ou encore ? À partir des années 1960, une nouvelle vie, tout aussi trépidante que celle de la Belle Époque mais d’une tout autre nature, s’empare des lieux. C’est le temps du Chalet – une ancienne rôtisserie – autour duquel essaimeront le Ranch, devenu El Paso, l’Hacienda, relookée en Mékong, avant de se muer en Bambou, puis en Carib Night.

Le Fuchs am Buckel lui-même, de l’autre côté de la route de la Wantzenau n’échappe pas à la mode Saturday Night Fever , où vient s’agglutiner tout un peuple de noctambules dans une théorie de boîtes et de restaurants, de dancings et de clubs qui drainent jusqu’à ces confins septentrionaux de Strasbourg toute une jeunesse en quête de musique et de défoulement. Pendant quelque 50 ans, l’Helmercity, comme on l’appellera – du nom de « JC » Helmer, fondateur et grand ordonnateur des nuits robertsauviennes – reléguera presque les Fuchs dans les rangs de l’oubli. Presque. Car en 2010, avec la fermeture et le démantèlement du Chalet et de ses satellites, les méandres de l’Ill se refermeront sur cette page-là aussi. À la place, aujourd’hui, une opération immobilière en voie de finition clôt le chapitre festif du Fuchs am Buckel. Définitivement ?

Face à l’ex-carré des discothèques subsistent le restaurant historique, rebaptisé Cour des Saveurs, et celui de l’Illbourg. En attendant qu’un jour, peut-être, le Canal des Français soit remis en eau et réamorce pour ces lieux délaissés une vocation de sortie « nature », desservie – « un jour » , pareillement – par le tram des temps modernes ? On peut toujours rêver, semble dire André Fuchs. Ou, à défaut, méditer : le seul nouveau projet dont le quartier s’attend à voir la concrétisation prochaine est celui d’une pagode bouddhiste…

DÉJÀ PARU : 1. Le Césarhof (le 13 juillet) ; 2. Le Cokrouri (le 18 juillet).

Textes : Luc Marck Photos : Dominique Gutekunst
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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 21:52

Late-Night Options

For that big night out, make the trip outside central Strasbourg to Le Chalet Club (no website; 376 rte. de la Wantzenau, Strasbourg; 011-33-03-88-31-18-31). The biggest disco in town, Le Chalet Club is also about six miles outside the downtown area. By taxi, it only takes about 15 minutes to arrive. The complex has various themed bars and two dance club areas, where you can groove to anything from techno to retro classics. Expect to pay a cover, which includes the first drink. On Fridays and Saturdays, the party keeps going until 4 a.m. If that isn't late enough, opt for Le Seven (lesevenstrasbourg.com). The basement-level dance floor attracts 20- to 30-somethings. As the name suggests, the lights don't come up until 7 a.m.

 

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 12:49
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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 16:44

376 route de la Wantzenauwww.archi-strasbourg.org

               Source : DNA - Dernières Nouvelles d'Alsace (journal quotidien) 

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 09:58
Le Chalet et son mobilier aux enchères, la nuit tombe...sur la nuit.

PhotochaletSouvenez-vous … Le Chalet ! Avant démolition et construction d’un ensemble immobilier, les biens de la discothèque la plus primée de France et la plus connue d’Alsace serontvendus aux enchères.

Cela se passe samedi, à partir de 14 h à l’adresse mythique du 376 rte de la Wantzenau. D’ici là, vous pouvez préparer vos enchères, vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 20 h ainsi que samedi de 9 h à 11 h et découvrir les lots.

Envie d’une table de bar, de recréer un dance-floor dans votre salon, songez-y ! Une table ronde et 4 tabourets, mise à prix 100 €, 3 enceintes JBL 600 w, mise à prix 50 € , 2 stroboscopes 800 joules, mise à prix 50 €, des machines à glaçons, des poufs, des tables basses, des lots de déguisements, de disques, cd et 45 tours, et bientôt de saison, un lot de costumes « père et mère Noel »… De Palais des 1001 nuits, le Chalet se transforme pour une ultime fois en Caverne de Jean Claude Helmer.

Brad a enchéri, mais il vous dit pas sur quoi et que le meilleur gagne. Et encore une fois, merci Jean Claude !

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 12:46

 Ils ont tous chanté au                     CHALET               Ils ont chanter au Chalet 

              Discothèques  
Planet Fête

 Planet Fête

La grande salle pour tous les délires !

47 ans d'existence... 47 ans de fête !

Musique actuelle très variée - Du Disco à la Techno -
Gogo Dancers le vendredi et samedi

 
Solitair's Club

 Solitair's Club

La salle des plus de 25 ans. Un seul objectif pour nous : Vous divertir !

La seule discothèque où ont été tournées plus de 200 émissions de télévision !

"Pour le plaisir" de Christian Daniel, "Cadence 3" de Guy Lux
ainsi que plusieurs reportages,
"52 à la Une", "Grands Reportages", "Zone Interdite",
"Des racines et des ailes"...

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 12:41
Bars
Le Must

Le Must

Hollywood Boullevard  Le Hollywood Boulevard
Le Diamant Bleu  Le Diamant Bleu
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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 10:20

                                             Entree-du-Chalet.jpg                                  Loisirs Un complexe immobilier va être construit en lieu et place de la discothèque de la Robertsau

« Pour durer la nuit, il faut que la passion passe avant la raison. Mais à mon âge, la raison doit passer avant la passion », estime Jean-Claude Helmer. A 70 ans, le patron de la discothèque de la route de la Wantzenau, la plus vieille et récompensée de France, va débrancher définitivement ses platines. « Après une dernière soirée le 25 septembre et 48 années de fêtes, le Chalet fermera ses portes », lâche-t-il, un tremblement dans la voix. « C'est une page d'histoire qui se tourne », réagit un habitué. « J'en connais plus d'un qui ne sauront plus où sortir », commente une autre.

Jusqu'à 170 000 fêtards par an
En 1962, avec 5 000 francs (750 €) gagnés au tiercé, Jean-Claude et son père s'étaient offert une guinguette. De petits travaux en grands chamboulements, la bicoque est devenue un complexe de 2 000 m2 avec deux pistes de danse, des bars et plusieurs restaurants. « Une année, on avait plus de 170 000 entrées, raconte Jean-Claude. Le Chalet a été la plus grande agence matrimoniale d'Alsace. On ne compte plus les mariages entre clients, ni les enfants nés grâce au Chalet. » Ni les stars venues enflammer le dancefloor, dont le groupe Genesis et Céline Dion.
Mais l'époque des fastes est révolue. Jean-Claude ne scande plus qu'à « Strasbourg, la journée on visite la cathédrale, la nuit le Chalet ». Exit les costumes et décors réalisés à grands frais pour une seule soirée ou les parfums vaporisés gratuitement dans le cou des clientes. Fini les chiffres d'affaires de 20 millions de francs (3 millions d'euros). « J'avais jusqu'à 48 salariés, ils ne sont plus que huit. Depuis l'an 2000, les choses ne bougent plus », déplore Jean-Claude. En cause, l'instauration de nouvelles lois (tabac, alcool, bruit) mais aussi des choix comme celui de diffuser le moins possible de techno, de rap et de R'n'B, quitte à passer pour ringard. Faute de tram, la localisation même de la boîte est devenue problèmatique, dans une ville qui veut réduire l'usage de la voiture. « A Strasbourg, les gens ne se déplacent plus qu'à vélo », se plaint Jean-Claude.
Le Chalet accueillait 1 500 clients par soir. Ils sont 350 en moyenne ces derniers mois. Face à ce constat, le « pape des nuits alsaciennes » a décidé de vendre le site aux promoteurs Scharf et Vauban. « Je dois signer le 22 septembre, précise-t-il. Il me restera alors quelques mois pour vider les lieux. »

Merci à Philippe Wendling

72 logements

D'ici au printemps 2012, Scharf et Vauban vont bâtir sur place 72 logements dans 6 bâtiments à basse consommation et une piscine. Leur nom, les Villas de la Robertsau, leur prix de 3 500 à 4 200 €/m2. Une dizaine aurait déjà trouvé preneurs.

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